Prise dans des vents contraires depuis plusieurs années, Sucaf Gabon n’en pouvait plus. Pénurie, communiqués contradictoires avec ceux de la Comilog, hausse de prix brutale (de 925 à 1500 FCFA), la Sucrière Africaine (Sucaf), était dans un tourbillon. L’Etat gabonais a pris une mesure de sauvetage. L’Etat  a décidé de procéder au moyen d’un appel à manifestation d’intérêt, à la cessation de tout, ou une partie du capital de Sucaf Gabon.                                                                                                      Cette mesure entre dans le cadre de la l'opérationnalisation de Sucaf Gabon. Elle entre surtout dans le cadre de la politique de gestion optimale des participations de l’État gabonais au sein des entreprises publiques.

La Sucaf souhaite avoir le monopole de la vente du sucre au Gabon

L’Etat souhaite qu’un industriel du secteur du sucre entre dans le capital de Sucaf Gabon et prenne son contrôle. Actuellement propriétaire à 100% de cette entreprise chancelante, l’Etat gabonais ne se sent pas à sa place. Il compte donc céder au moins 65% de ses actions et de droits de vote à cet  industriel du secteur du sucre.

Récemment, plusieurs membres du gouvernement et les responsables de Sucaf ont organisé une séance de travail axée sur la productivité, le coût du transport, et l’écoulement du produit Sucaf Gabon sur le marché national. Il en ressortait que sur le plan économique, agricole et commercial, l'entreprise est engluée dans des difficultés qui empêchent son expansion. Pour redresser la barre, au niveau  commercial,  la sucaf a souhaité avoir le monopole du secteur en matière par rapport à la production et à l'importation du sucre. 

 

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